Alexandre GALIEN

Ex-flic devenu romancier

Lauréat du prix du Quai des Orfèvres 2020

LE LIVRE

Un homme d’affaires japonais est retrouvé mort dans un palace parisien selon le rituel du Hara Kiri. Mise en scène ? Chantage ? La Crim’ et sa nouvelle cheffe Alice Quinet sont envoyés sur place. Elle a 25 ans et tout à prouver. Philippe Valmy, légende de la police judiciaire, soigne quant à lui sa dépression à la BAPSA, le Samu Social de la Préfecture de Police. Lorsque la Brigade Criminelle retrouve sur la scène de crime l’empreinte de Ziggy, un toxicomane pour lequel Valmy s’est pris d’affection, le vieux flic se voit contraint de collaborer avec son ancien service. Pour résoudre cette enquête où le trafic d’être humain le dispute au vol de données personnelles, Valmy aux prises avec une nouvelle génération d’enquêteurs, devra se plonger dans le passé de Ziggy et affronter enfin ses propres démons.

À travers ce livre, Alexandre Galien met en lumière ces femmes et ces hommes de l’ombre qui sont la police d’aujourd’hui. Syndrome de l’imposteur, peur de l’échec, pressions hiérarchiques, misogynie, violence du quotidien qui contamine tous les pans de leur vie… Les membres du groupe d’Alice Quinet étaient-ils préparés à mener à bien cette affaire hors-normes ? Auraient-ils seulement pu l’être ? En filigrane à cette enquête menée tambour battant, le parcours chaotique et émouvant de Ziggy, jeune prodige déchu des arts martiaux que la vie a rendu toxicomane. La descente aux enfers d’un destin brisé. Un de plus parmi ceux que l’on croise, chaque jour, sans jamais les voir.

L’APPROCHE DE L’AUTEUR

Policier pendant 5 ans au sein de la PJ parisienne, Alexandre Galien décrit avec réalisme le quotidien des policiers d’investigation d’aujourd’hui. Adaptation aux nouvelles technologies, lourdeur des procédures, mal-être des policiers sont évidemment traités à travers les pages de « Soleil Levant« . Mais l’auteur va plus loin, avec des personnages comme celui d’Alice Quinet, jeune commissaire en proie au sexisme de ses collègues et au syndrome de l’imposteur, mal générationnel qui n’épargne pas les nouveaux cadres de la police. Au delà du tableau qu’il dresse de la police d’aujourd’hui, ce livre est une véritable immersion dans le milieu des marginaux et des héroïnomanes, qu’Alexandre Galien a fréquenté lors de ses années au sein de la PJ. Le personnage de Ziggy, trait d’union entre ces deux milieux, est inspiré de l’histoire vraie d’un homme aujourd’hui disparu.

L’AUTEUR

Alexandre Galien est fonctionnaire de police. Il intègre la Direction régionale de la police judiciaire en 2015 après des études de droit et de Sciences Criminelles. Il est également diplômé de l’École d’Affaires Publiques de Sciences Po.

À Trente ans, il remporte en 2020 le prix du Quai des Orfèvres dont il devient le plus jeune lauréat pour son roman « Les Cicatrices de la nuit » qui s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires. En septembre 2020, il signe aux éditions Michel Lafon, « Le souffle de la nuit« . La même année, Sciences Po le recrute comme enseignant. Il créé alors les cours « Roman Noir, époque sombre » au sein de la Chaire d’écriture et de rhétorique, et « Exploration through autofiction », sur le campus du Havre.

En novembre 2021, Alexandre Galien publie « Soleil Levant« , un polar âpre à la plume aussi humaine qu’acérée.

304 pages – 18,95 € – Éditions Michel LAFON

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